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Le blog de Niandou Ibrahim
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20 juin 2018

"La colère des agneaux" est en kiosque !

A Niamey, dans les librairies "Adax", "Enseignement Supérieur" (sis rond-point Grand hôtel) et "Maison du Livre" (Rond-point Eglise)

A ouagadougou: Watsapp +22796977752 et tel +22665438200

et bientôt sur la plate-forme KAOmini

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Couverture

Résumé de « La colère des agneaux » (Editions Alfa).

En République de Boula, quelque part en Afrique de l'ouest, « l'association de malfaiteurs » au pouvoir ne respectait plus rien. Pendant que le peuple qui s'était pourtant battu jusqu'au sang pour l'instauration de la démocratie souffrait de la pauvreté, les barons du régime, s’enrichissaient à qui mieux-mieux. La république de Boula continuait à être le dernier de la planète pendant que la BRTN (Boula Radio-Télévision Nationale) s’occupait de convaincre le monde que tout allait bien pour le peuple. La meute des conseillers satellisés à la présidence, « experts en politique », aguerris en « construction stratégique » ou « spécialistes en communication » ont verrouillé le système à coups de corruption, de chantage, de séquestration des voix discordantes.  Une drôle de démocratie… Le singe a eu les gros yeux mais a perdu la solidité de ses jambes.

Les cerveaux s’en allaient enrichir des cieux plus respectueux de leur statut. En désespoir de cause, les muscles prenaient d’assaut la méditerranée." Ils partaient, sans regard pour les risques, sans respect pour les lois.... Ce qui pousse la souris à sauter dans les flammes est sans doute plus brulant que le feu.

A partir d’avril deux mille quatorze, l’ensemble de l’appareil d’Etat fut mobilisé pour préparer la nation au maintien du président de la république au pouvoir, malgré la fin constitutionnelle prochaine de son deuxième et dernier mandat à la tête de Boula. Quand l’avant-bras veut la morve, on ne l’essuie pas sur du bois.

Le salut vînt de la jeunesse, sous le leadership de Rouma Oudama, une jeune fille de 34 ans native de Yaji, un village sans école, sans centre de santé, sans route…. Elle sonna la révolte et… fut arrêtée. Battre le cadavre pour éduquer les vivants.

Les manifestations de rue et les grèves étaient quotidiennes. L’administration et le commerce furent complétement paralysés. La libération de Rouma devint l’objet d’une campagne fortement médiatisée. Sur les murs, dans les journaux, sur les réseaux sociaux et sur les chaînes privées de télévision, sous forme de bandeaux permanents, on vit la photo de Rouma Oudama, zébrée du slogan « Mou Rouma », qui pouvait autant signifier « ne pleurons pas » que « Nous sommes Rouma ». Tout le pays connut alors l’histoire de vie de Rouma et l’origine de son nom. L’incroyable parcours de la petite orpheline, de « l’agnelle », qui faisait tant trembler le tout-puissant président Zoulli Tarwa. Le destin de la République de Boula était en marche…au sens propre comme au sens figuré. Ne pas s’arrêter de courir avant son poursuivant.

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